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Lalique René

1860 – 1945

À l’âge de 12 ans, René Lalique gagne sa première compétition de design au lycée Turgot à Paris.
À seize ans, il commence son apprentissage avec un joaillier parisien, Louis Aucoc.
De 1878 à 1880, il suit les cours du Sydenham Art College (en), à Londres. Après être revenu en France, il travaille pour Aucoc, Cartier, Boucheron et d’autres. Il avait découvert l’art japonais contemporain à travers les Expositions universelles de 1867 et 1878, qui seront pour lui une source d’inspiration.
En 1882, il devient dessinateur concepteur indépendant pour plusieurs maisons de joaillerie de Paris (Georges Fouquet, Aucoc, Hamelin, Boucheron, Henri Vever…). Il lance quatre ans plus tard, en 1885, sa propre joaillerie.
Lalique est reconnu comme un des concepteurs de bijoux les plus importants de l’Art nouveau français ; en créant des pièces innovantes pour la nouvelle boutique de Samuel Bing à Paris, Maison de l’Art nouveau. Il commence à exposer ses œuvres à son nom dès 1894, notamment au Salon des artistes français, de 1897 et 1898. Le grand verrier Émile Gallé le découvre à l’occasion du premier et en fait un éloge appuyé. Son stand à l’exposition universelle de 1900 à Paris remporte un franc succès.
Tout en gardant les sources d’inspiration de l’Art nouveau, faune et flore — dont le paon, divers insectes et parfois un bestiaire fantastique —, il innove en utilisant des matériaux peu usités pour la bijouterie, à cette époque : le verre, l’émail, le cuir, la corne, la nacre, en préférant souvent les pierres semi-précieuses aux pierres précieuses. L’introduction du volume dans la bijouterie est facilitée par ses connaissances en modelage. Il dessine ses modèles, les faisant réaliser par une équipe de ciseleurs, sculpteurs et émailleurs qu’il recrute avec soin.
De nombreuses femmes de la noblesse, de la bourgeoisie et du spectacle se sont mises à porter ses bijoux extraordinaires, telles la marquise Arconati-Visconti, la comtesse de Béarn, Mme Waldeck-Rousseau ou Sarah Bernhardt, pour laquelle il réalise en 1902 un costume de scène pour la reprise de la pièce Théodora, au théâtre Sarah-Bernhardt.

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