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Braque Georges

1882-1963

« Ce n’est pas assez de faire voir ce que l’on peint, il faut encore le toucher », à presque quatre-vingts ans, pendant les deux dernières années de sa vie, il regrette de ne pas avoir produit beaucoup d’œuvres tridimensionnelles.
Il demande alors à être présenté au baron Heger de Loewenfeld. La collaboration avec le célèbre lapidaire, qu’il surnomme « la prolongation de ma main » est un succés.
La période des « Métamorphoses » bat son plein : les créations sont inspirées par la mythologie grecque, spécialement par le thème métaphysique de l’envol.
C’est cet attrait pour l’antiquité et la volonté ferme de créer des objets qui sont à l’origine des bijoux baptisés selon les noms des héros helléniques.
Braque fournit les dessins préparatoires sous forme de gouaches. Heger de Loewenfeld se charge de façonner les bijoux dans les matériaux les plus nobles.
Au total, plus de 110 gouaches seront retranscrites en bijoux.
La consécration survient en mai 1963, lorsque André Malraux organise la première exposition des « Bijoux de Braque » au musée du Louvre.
Il déclare en voyant les œuvres : « c’est l’apothéose de Braque ».
Plus de 200 expositions leur seront consacrées à travers le monde.
A la mort du baron Heger de Loewenfeld, Armand Israël, conservateur du musée Braque à Saint-Dié-des-Vosges, édite une nouvelle collection de bijoux à 8 exemplaires chacun, qui porte le nom de « Bijoux de Braque ».
Cette production se distingue de la première, réalisée du vivant de l’artiste et qui consistait en une édition de 75 exemplaires, signée conjointement de Braque et de Heger de Loewenfeld.

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