Issue d’une famille d’artiste New Yorkaise, Alexandre Calder, ingénieur de formation opte pour une carrière artistique à partir de 1923 en allant perfectionner son art à l’Art Students League of New York.
En 1926, il arrive a Paris, et crée des jouets articulés qu’il présente au « Salon des Humoristes » en 1927 mais c’est en 1929 qu’il commence à se faire connaître avec le ‘Cirque Calder’ un ensemble de 200 personnages en fils de fer tordus et bouts de chiffon qui lui permettent de présenter une performance de 2 heures qu’il exposera a Paris, Berlin, New York. Ces personnages qu’il met en scène sont souvent des personnages connus de l’époque.

Par la suite, il rentre en contact avec les représentants de l’avant-garde artistique parisienne comme Joan Miró, Jean Cocteau, Man Ray, Fernand Leger, Le Corbusier et surtout Piet Mondrian qui aura une grande influence artistique sur lui.

Il aime s’exprimer en utilisant des fils de fer qu’il travail en leur donnant un style abstrait, découlera sa plus grande œuvre Les Mobiles, un ensemble d’éléments construits en matériaux légers et disposés de tel manière qu’ils prennent des dispositions variées sous l’influence du vent ou de moteurs. Ceux ci prennent de plus en plus de volume jusqu’à mesurer 10 mètres de haut, peser 10 tonnes d’acier comme le mobile du siège parisien de l’UNESCO

En matière de bijoux, sa production compte près de 1800 pièces se caractérisant par leurs formes, les spirales symbolisant l’éternité et par l’emploi du cuivre, du laiton du bronze doré et plus rarement de l’argent et de l’or.

Les bijoux, Calder ne les réalisait pas pour gagner sa vie mais par impulsion soudaine, destinées à être offert aux personnes qu’il appréciait, souvent des pièces uniques qu’il laisse ses mains façonner sans anticipation aucunes.